mercredi 19 février 2014

Promenade anniversaire du 13 février

Cette année, le 13 février fut le jour de deux anniversaires, ou plutôt, un anniversaire et un mois-iversaire.
Ce 13 février, c'était les 3 mois de Yorick, né le 13 novembre.
Mais surtout, ce 13 février, cela faisait 4 ans que Prosper est entré dans ma vie.
Ce jour-là, j'ai donc emmené mon appareil photo pour immortaliser leur promenade en forêt.

J'ai du revoir les réglages de l'appareil pour prendre des photos des chiens en mouvement: Prosper étant un chien plutôt calme, ce ne sont pas des réglages avec lesquels je suis familière, mais avec le petit hyperactif, il va falloir que j'apprenne à les connaître...

Le Fou du Roi

Et voici donc la présentation de Yorick, de son vrai nom Iorick. Né le 13 novembre 2013, à 10 jours près il se serait nommé Iatros (''médecin'' en grec ancien) et aurait été un Docteur au lieu d'un Fou.
Remarquez, la différence entre les deux n'est pas toujours très nette. Le génie côtoie fréquemment la folie, comme on dit...


A la base, je souhaitais nommer le petit Meriadoc : un nom de Hobbit pour un chien bas sur pattes, cela collait bien. Mais 2013 était l'année des I, et il fallait lui trouver un nom commençant par I. Un de ses frères se nommait Iago. Un nom assez courant cette année, mais du coup, cela m'a remis les pièces de Shakespeare en tête. En particulier le nom de Yorick, le bouffon du roi dans Hamlet. Vous le connaissez tous : le crâne que tient Hamlet dans l'acte V scène1, c'est celui de Yorick. Il est facile de remplacer un Y par un I, et Yorick est un nom assez original. Son nom était tout trouvé.



Yorick est de race Västgötaspets, connue en français sous le nom de spitz des wisigoths ou de vallhund suédois. Je préfère personnellement parler de västgö ou de vallhund, que je trouve plus approprié. Vallhund signifie en effet ''chien de berger'' en suédois et le terme de wisigoth est erroné : la race n'a rien à voir avec les wisigoths, il s'agit en réalité d'une erreur de traduction car ''väsgötaspets'' signifie ''spitz des götar de l'ouest''. J'en parlerais plus lors d'un prochain article consacré à la race. Pour résumer, il s'agit d'une très vieille race de chien de berger originaire de Suède, assez petite en taille (une trentaine de centimètres au garrot) mais puissants et compacts (les mâles peuvent atteindre 14kg).
En dépit de leur petit taille, ce ne sont pas des chiens-chiens à leur mémère (mais, en vérité, il existe peu de races de chiens-chiens à mémère si les chiens sont correctement éduqués : vous seriez étonnés de savoir les capacités d'obéissance d'un caniche bien éduqué). Leur caractère est bien celui du chien de berger, et ils savent s'imposer : à la base, ces chiens étaient utilisés pour conduire les troupeaux de vaches. Comme tous les chiens de berger, ils ont besoin d'exercice mental autant que physique. Yorick a très bien su me le faire comprendre. Facilement excitable (comme beaucoup de chiots), il est beaucoup plus fatigué après une bonne séance de travail mental (éducation, apprentissage de tours, jeux de flair) qu'après une séance de jeu purement physique.
Actuellement, Yorick n'ayant que 3 mois, je me contente de lui faire faire l'école du chiot, mais j'ai pour projet de lui faire faire de l'agility au niveau compétition, si cette discipline lui convient. J'aimerais bien tenter aussi le troupeau... A voir à l'avenir. Dans tous les cas, il nous accompagnera aussi en randonnées, comme Prosper, dès qu'il en aura l'âge. 


Pourquoi avoir choisi un västgö ? J'avoue que ce n'était pas mon choix premier, même si la race m'a toujours plu d'un point de vue caractère et physique. Mais la petite taille me rebutait : je suis plus moyen-grands chiens (45-65cm) que petits. Je m'étais arrêtée sur 4 races dont le physique et le caractère me plaisaient : le berger finnois de Laponie (lapinporokoira), le berger hollandais à poils longs, le berger de Bohème (chodsky pes) et l'Altdeutscher Schaferhund (variété de berger allemand non reconnue par la FCI, à poils longs et au dos droit, dont l'accent sur la sélection est mis sur le caractère et la bonne santé physique des chiens : de mon point de vue le meilleur compromis entre le physique sain du BA de travail et le caractère plus facilement gérable du BA de morpho).
Puis certains événements sont arrivés, des projets se sont formés, et à ce moment j'ai réalisé qu'il vaudrait sans doute mieux opter pour un chien de plus petite taille.
A partir de là, le choix s'est bien restreint, car les races de bergers de moins de 40cm ne sont pas nombreuses. Le shetland avait le poil trop long et un physique qui ne m'attirait guère ; le physique du schipperke ne me tentait pas plus. Les deux races de welsh corgis étaient vraiment trop courts sur pattes de mon point de vue, en particulier le cardigan, trait qui me rebutait vraiment, moins à cause du physique basset que ça leur donne que des risques pour la santé que cela peut engendrer (hernie discale par exemple). Le västgö est certes bas sur pattes, mais de manière moins prononcée que les corgis.
A vrai dire, dès que j'ai décidé de partir sur une race de petit berger, je savais que j'allais choisir le vallhund. Mais même en y réfléchissant après coup, aucune autre des races de petits bergers ne m'attirait réellement niveau physique.
 

Je n'ai pas beaucoup d'anecdotes à raconter sur Yorick, car il n'est là que depuis peu de temps. Même pas de bêtises : il reste seul sans aucun souci, pas de rongeage intempestif de meubles ou d'objets en notre absence, rien... Il se contente juste de mordiller nos vêtements ou de pincer les mollets, ce qui est plutôt normal pour un chiot de berger (même si on fait notre possible pour lui faire passer cette manie).

Oh, et je suppose que vous aurez fait le lien entre le nom du blog et celui de la race de Yorick ;)


mardi 18 février 2014

Youplà-boum!

Et on commence les présentations par Prosper, mon vieux, mon loup, mon gros, mon noiraud...


Prosper, ce n'est pas un rottweiler (un rott mâle de 35kg, ce serait un tout petit gabarit), ce n'est pas non plus un terre-neuve (on pardonne aux petits vieux des places de villages qui n'ont jamais vu de terre-neuve qu'en photo vingt ans auparavant), ni un schnauzer géant (propositions venant toujours de personnes ayant ou ayant eu un schnauzer, alors qu'il n'a pas du tout la tête, les oreilles ou même la taille du schnauzer géant, va falloir m'expliquer ='D), et encore moins un malinois (oui, j'ai eu droit au malinois... j'aurais dû dire que oui, c'était bien un malinois noir anoure à poils durs XD)
Prosper, c'est un bon gros bâtard de SPA, sans doute un ancien chien de chasse, croisé labrador et griffon korthals. Trouvé attaché devant le refuge vers l'âge de 3 ans, il y est resté un an jusqu'à ce qu'on vienne l'adopter.
Étant un chien trouvé, son âge exact est inconnu, mais il aurait environ 8 ans actuellement.

Difficile de parler de la venue de Prosper dans ma vie sans mentionner Max. Max c'était le chien de ma belle-mère, un dobermann absolument adorable. Pendant des années, je l'avais emmené régulièrement promener dans la forêt à côté de chez moi. Il n'était pas mon chien, mais c'était tout comme pour moi. C'est grâce à lui que je me suis intéressée à l'éducation, aux sports canins, au monde du chien en général.
Et puis il y eut un accident, et à l'âge vénérable (pour un dobermann) de 12 ans, Max mourut.

Ne pouvant plus vivre sans chien, quelques mois après, ma mère donne son accord pour qu'on adopte un chien qui serait à moi, un chien dont je m'occuperais moi et moi seule.

Au début, je comptais prendre un chien de race: je voulais à nouveau un chien sportif, comme le dob', qui pourrait m'accompagner en randonnées, mais pas trop gros non plus. On va donc voir un éleveur de border collies, et j'en repars mitigée: le feeling n'est pas super bien passé et surtout, le caractère du border me semblait un peu "too much". Un chien sportif, oui, mais là, les chiens paraissaient complètement surexcités.
Quelques jours plus tard, un membre de ma famille nous parle d'un refuge dont il connaît des bénévoles, non loin de chez nous.

On y était allées sans savoir trop quel type de chien on allait prendre. Juste qu'on souhaitait un chien assez dynamique et de taille moyenne. La responsable du refuge nous fait passer un véritable interrogatoire pour connaître nos disponibilités, notre mode de vie, etc. et nous propose plusieurs chiens, sans que ça colle vraiment ("ah non, Mirza n'aime pas trop les chats" par exemple) Puis elle nous propose Prosper.

Quand on lit des témoignages de gens ayant adopté un chien en refuge, on entend souvent l'histoire du coup de foudre pour le chien que l'on vient juste de voir, du déclic immédiat, du truc qui dit ''c'est lui !''. Là, autant le dire tout de suite, ça n'a pas du tout été le cas. J'avais bien compris qu'un chien déjà éduqué et au tempérament calme nous conviendrait mieux qu'un tout fou, mais je voulais au moins qu'on puisse l'emmener avec nous en rando. Or, je voyais un chien franchement obèse et pas vif du tout dans son box. La dame a insisté pour nous le montrer dans un des enclos (c'était un refuge où les chiens sont dans de grands enclos de détente une partie de la journée, Prosper avait été rentré dans son box peu de temps auparavant). Le chien tremblait: aujourd'hui encore je ne sais pas si il avait peur de quelque chose ou s'il avait froid à cause de son poil, dans un état lamentable et complètement dépilé sur les flancs.
Et puis, à un moment, dans ma tête, une petite voix m'a dit : "Tu as besoin d'un chien. Ce chien a besoin d'une famille. Qu'est-ce tu attends?"
Il n'y a pas eu de coup de foudre. Nous ne nous sommes pas choisis mutuellement. Mais lui et moi avions désespérément besoin de quelque chose que l'autre pouvait lui apporter.
C'est comme ça que j'ai fait le chemin du retour avec 42 kilos de chien vautrés sur moi dans la voiture. Parce qu'il était sensé se coucher sur le côté gauche de la banquette arrière (on avait même mis une couverture), je m'étais mise sur le côté droit pour le surveiller, mais monsieur avait décrété que mes genoux étaient plus confortables. XD

 Deux semaines après son arrivée
Deux mois après son arrivée et quelques kilos en moins

Je n'ai jamais regretté cette décision. Une fois acclimaté à sa nouvelle maison, il s'est montré un chien formidable, et au bout de deux mois, j'ai découvert qu'avec quelques kilos en moins, il n'était pas aussi pépère qu'on pouvait le croire. 


En avril, je m'inscris à un club canin, car niveau éducation, c'était pas trop ça. 6 mois après, on se met à l'agility, en adaptant bien sûr le parcours à son surpoids (il a entre autres fallu baisser le toit, qu'il n'arrivait pas à grimper à cause de son poids). Actuellement, il saute toujours en B bien qu'il ait un poids normal : en effet, le vétérinaire a trouvé des traces d'un accident qu'il aurait eu avant d'arriver à la SPA, aussi, au cas où il aurait gardé des séquelles, j'évite de le faire trop forcer niveau exercice physique. Pour la même raison, il n'a jamais fait et ne fera jamais de compétitions d'agility.


Cela fait 4 ans depuis le 13 février que Prosper est entré dans ma vie.
Ce chien a changé ma vie.
Littéralement.

 

mercredi 12 février 2014

Allons-y!

Bienvenue sur le blog "What Got a Spitz" ! 

Après quelques temps d'hésitation, je me suis enfin décidée à ouvrir ce blog, consacré avant tout à mes chiens Prosper et Yorick. Je préfère en effet garder ma galerie DeviantART pour mes dessins, mais je souhaitais également partager les (parfois nombreuses) photos de mes chiens, d'où la création de ce blog.

Mais je ne me contenterai pas de poster uniquement des photos de mes deux poilus : je parlerai aussi de temps en temps d'éducation, de sports canins, de comportement, d'alimentation, tout ce qui peut toucher les chiens en général. Car, vous l'aurez sans doute compris, les chiens, c'est une passion chez moi.

Le blog est encore en cours de création, mais il s'étoffera d'ici peu et changera peut-être aussi au fur et à mesure que je trouve les différentes fonctionnalités disponibles.

A bientôt pour les présentations des deux poilus !