Bon, pas toujours certes, mais cette-fois c'était bien le cas.
En effet, l'an dernier nous étions partis en vacances d'hiver dans le Jura. Si le ski de piste n'est pas vraiment mon activité favorite l'hiver, en revanche j'avoue apprécier voir de la neige. On en a si peu chez nous après tout
Sauf que voilà, niveau neige,
les vacances de l'an dernier ont été (presque) un fiasco. Du coup, cette année, on a décidé de partir plus haut.
En altitude hein, pas en latitude.
Nous voici donc de retour de 5 jours dans le Queyras, charmante vallée des Hautes-Alpes (pour ceux qui ne situeraient pas le lieu). Cette vallée nous est relativement familière, vu que nous y avons fait de nombreuses virées estivales depuis plus de quinze ans, mais c'était la première fois que nous y allions au coeur de l'hiver.
J'avoue qu'on a eu un peu peur en arrivant, car le niveau de neige était très bas. Heureusement en arrivant dans notre lieu de villégiature (Pierre-Grosse, sur la commune de Molines en Queyras, à peu ou prou 1900m d'altitude), on peut voir que côté ubac la neige est bien présente (côté adret par contre, c'est la dèche...). Un petit voyage vers le fond de la vallée, à plus de 2000m, a bien confirmé la présence de neige.
Les loulous allaient enfin pouvoir s'éclater! (et moi aussi par la même occasion)
Jour 1 (enfin, jour 2 plutôt, vu que je n'ai pas pris de photos le jour de notre arrivée)
Prosper était également là, mais comme d'habitude il n'apparaît pas beaucoup sur les photos, car monsieur s'assoit dès qu'on s'arrête, n'en faisant pas un modèle très intéressant =')
Jour 2 : de Molines à Saint-Véran
A 2042m d'altitude, Saint-Véran a la réputation d'être le village le plus haut d'Europe. En vérité, quelques autres communes alpines, en France, en Suisse et en Italie, peuvent aussi prétendre à ce titre. Cette réputation faisait à l'origine référence au fait que c'était le plus haut point d'Europe où était cultivé le seigle =)
Rencontre avec un patou
Les patous sont les chiens chargés de protéger les troupeaux contre les prédateurs (ici, les loups mais aussi les chiens errants) durant la période estivale. On se s'attendait pas vraiment à en rencontrer un au travail en cette saison, mais celui-ci a apparemment trouvé que l'on passait trop près de la ferme où se trouvait son troupeau (une centaine de mètres au-dessus du sentier) et est venu nous inspecter après nous avoir copieusement aboyé dessus.
Heureusement, la rencontre avec Yorick s'est bien passé et le patou n'a pas cherché à venir voir Prosper (avec qui cela se serait probablement moins bien passé).
Quelques vues de la vallée de Saint-Véran
Jour 3: retour à l'espace nordique au-dessus de Molines, vers le col Agnel
Cet espace est réputé être le plus sauvage du Queyras, et il n'a pas usurpé sa réputation. Les paysages ont un air d'Alaska ou du Yukon, et les pistes ne sont plus damées. La neige était suffisamment dure pour qu'on puisse y marcher, mais pour une fois des raquettes n'auraient pas été superflues
Prosper équipé pour la neige!
Son "manteau" est en réalité un imperméable, il n'est pas doublé pour tenir chaud. Le poil de Prosper est laineux et très isolant du froid, mais il ne protège absolument pas de l'humidité, ce qui pose problème avec son arthrose. Vu qu'il neigeait, j'ai préféré le protéger
Quant aux chaussons, j'ai découvert lors d'un séjour en Savoie il y a quelques années que des glaçons se forment entre ses doigts quand il marche dans la neige, surtout poudreuse (classique chez les chiens/races dont le poil accroche la neige). Les chaussons servent donc à éviter la formation de ces glaçons (sinon, je passe 5min à lui enlever ses glaçons tous les quarts d'heure, et c'est franchement désagréable pour lui de toute manière)
En mode cani-rando attelée =P
Et enfin, jour 4
Il avait neigé un peu de poudreuse cette nuit-là, au petit matin la neige vierge fait un beau cadre pour une petite séance photo
